Je profite du fait que nous sommes encore en hiver, que ce soit calendairement ou climatiquement pour certains, comme moi, pour vous parler de ce qu’on peut consommer au Japon durant la période hivernale. En effet, en dehors de la partie méridionale du Japon, il neige très régulièrement, et les cumuls de neige peuvent être importants et durer plusieurs semaines. C’est en effet le cas à « Hokkaido » ou nous étions hier grâce à cet article : [Decouverte] L’île septentrionale d’Hokkaido – Jappanda. Les conditions climatiques ont donc une influence majeure sur la cuisine hivernale japonaise. Elle a donc pour but de réchauffer le corps.
Ci dessous 4 plats de la famille des « nabemono« . Pour l’étymologie « nabe« , la marmite, « mono » les trucs, les choses. En somme : les trucs que l’on met dans la marmite. On peut donc comprendre qu’il s’agit d’un genre de ragoût.
Le « Oden«
Ce plat est originaire du « Kanto« , la région de Tokyo. On peut le considérer comme l’équivalent de notre pot au feu. Il serait la version actuelle d’un plat plus ancien, le « Dengaku« . Il se compose d’un bouillon d’algues « Konbu« . On y trouve également du radis « Daikon« , du « chikuwa » qui est un gâteau de poisson, des oeufs, du konjac. Chaque région possède sa version du « Oden« . Ainsi à Nagoya, Tokyo ou Osaka, vous ne mangerez pas la même chose.
Le « Kirintanpo nabe«
Il est célèbre dans la région d' »Akita », à 500 kilomètres au nord de Tokyo. Le « Kirintanpo » est une brochette de riz écrasé et grillé. En mettant les brochettes dans une marmite contenant un bouillon à base de « Dashi » et sauce soja, du poulet, des légumes et des champignons, on obtient un « Kirintanpo nabe » puisque, comme vu hier, « nabe » signifie marmite.
Un très bon reportage a été fait à ce sujet par « Loic & Kico » sur leur chaîne youtube. Ils font partie des petites chaines youtube qui mériteraient d’être vraiment mises en avant, alors je me permets de le faire, à ma modeste échelle. Il faudra activer les sous titres.
Le « Sukiyaki »
Il consiste en un bouillon, un peu sucré, dans lequel chaque convive va cuire ses aliments. Il est l’équivalent de la fondue chinoise. La marmite est placée au centre de la table. En ce qui concerne les ingrédients on retrouve de la viande de bœuf coupée en tranches fines d’environs 2 millimètres d’épaisseur, ainsi que des nouilles, des feuilles de choux chinois, des feuilles de chrysanthèmes (en Asie la chrysanthème est une plante comestible), des champignons « shitake » et « enoki« .
Le « Shabu shabu«
Moins sucré que son cousin le « Sukiyaki« , son nom lui vient de l’onomatopée japonaise du bruit que font des aliments plongés dans un bouillon chaud. Dès que l’aliment est cuit, on le retire du bouillon pour le tremper dans deux sauces distinctes, le « Gomadare » sauce de sésames, et le « Ponzu » (sauce à base de plusieurs agrumes japonais, dont le « yuzu« ). Une fois tous les aliments consommés, on peut cuire des « udon » dans le reste du bouillon. Les nouilles ainsi cuites vont s’imprégner de tout le parfum du « shabu shabu« .
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Matane !
Benoît
Quelle richesse ! J’ai envie de tout essayer, et surtout sur place 😛
Moi aussi j’ai envie de tout essayer…au moins quand les frontières vont ré ouvrir, on sera tous prêts !