Kansai | Ching Ching Tsui | Flickr de Ching Ching Tsui sous licence Creative Commons BY 2.0 sur flickr
Salut les pandami(e)s, pour ce nouvel article, nous repartons à la découverte des régions du Japon. Aujourd’hui, direction le Kansaï.
Tout d’abord, la région du Kansaï se trouve entre la région de Chugoku (dont j’avais parlé ici) et la région de « Chubu« . De plus, on y retrouve des villes comme « Kyōto« , « Osaka« , « Nara » ou encore « Kobe« .
Il faut savoir que le « Kansaï » est la région la plus densément peuplée du Japon. En outre, jusqu’au début de l’époque « Edo » (1603-1868), la capitale du Japon était… »Nara« . En effet, Tōkyō ne deviendra la capitale du Japon qu’en 1868.
Ok, mais qu’est ce qu’on mange ?
Les Takoyaki:
Takoyaki | Honkeohtako, Osaka, JP Date Visited: December 27,… | Flickr de City Foodsters sous licence Creative Commons BY 2.0 sur flickr
J’en ai déjà parlé à plusieurs reprises, notamment ici, dans mon article sur la streetfood, et sur cette recette. Si vous vous intéressez ne serait ce qu’un peu à la cuisine japonaise, vous avez déjà à minima entendu parler, voir goûter des takoyaki. Ces boulettes de pâte dans lesquelles on ajoute du gingembre et des petits morceaux de tentacules de poulpes. En outre elles sont originaires de la ville d' »Osaka« .
Les okonomiyaki
Okonomiyaki | Shun’s okonomiyaki is the standard against whi… | Flickr de Chris Gladis sous licence Creative Commons BY 2.0 sur flickr
Autre plat relativement connu de la cuisine japonaise, les okonomiyaki. Vous trouverez ici ma recette. Tout d’abord, c’est une galette de légumes et de pâte dont la base dominante est le chou, mais il est tout à fait possible de le remplacer. On trouve des okonomiyaki dans tout le Japon, avec des variantes suivant les régions. Dans les restaurants, l’okonomiyaki se cuit une plaque chauffante, devant vous. Cependant, vous pouvez tout à fait en faire chez vous à la poêle (c’est ce que je fais), ça marche très bien. Par ailleurs, il commence à se démocratiser dans la cuisine japonais que l’on trouve dans les restaurants dans les pays francophones, mais cela reste poussif.
Kyo ryōri :
IMG_9444 | Kaiseki cuisine at Kikunoi, a 3-star Michelin res… | Flickr de mangocyborg sous licence Creative Commons BY-ND 2.0 sur flickr
Il s’agit ici d’une cuisine traditionnelle originaire de Kyōto. Tout d’abord, elle s’inspire des cérémonies du thé Kaiseki ryōri et la cuisine bouddhiste Shojin ryōri. En effet, l’accent est mit sur le côté traditionnel, le goût et le visuel. En ce qui concerne ce dernier aspect, celui ci est épuré et sobre. Par ailleurs, la Kyo ryōri respecte la saisonnalité des produits. Ainsi, vous trouverez des mets différents, au printemps, en été, en automne, ou bien en hiver.
Le boeuf de Kobe
A5 Kobe Beef | OLYMPUS DIGITAL CAMERA | Allan Salvador | Flickr de Allan Salvador sous licence Creative Commons BY 2.0 sur flickr
En premier lieu, il faut savoir qu’au Japon on va parler de Wagyu, qui est le bœuf japonais. Par ailleurs, cette appellation est jalousement protégé par le gouvernement japonais, ce qui se comprend aisément. Le bœuf passe le plus clair de son temps, quand la saison le permet, à l’extérieur dans les pâturages. De plus, on dit que sa viande est « persillée« , c’est à dire que le gras et la partie « viande » forment une marbrure. En outre, la qualité du « Wagyu » est codifiée de A1 à A5. La note A5 est réservée pour la viande la plus persillée, et donc la plus grasse. Il parait que son goût est inimitable, j’espère pouvoir tester un jour ;-).
Vous connaissiez déjà ses plats ? vous avez d’autres plats en tête qui vous font penser au Kansaï ? Dites moi tout ça en commentaires !
Matane !
Benoît
Sympa cet article ! Il m’a permis de me replonger dans mon voyage au japon il y a quelques années… D’ailleurs, je suis rentrée avec la plaque spéciale pour faire les « takoyaki » à la maison tellement j’avais adoré le concept 🤩!!