Parc a tokyo koishikawa korakuen

Destination Tokyo, la région du Kanto et ses spécialités

Venez voyager par procuration avec moi à la découverte de plats de la région du Kanto, ou se trouve la mégalopole de Tokyo.

Salut les pandami(e)s, aujourd’hui je vous emmène à destination de Tokyo car ça faisait un moment que je n’avais pas fait de nouvel article sur les spécialités du Japon. En effet, partons ensemble visiter les spécialités culinaires du Kanto et de sa mégalopole : Tokyo. A ce sujet, vous saviez que Tokyo est la mégalopole la plus peuplée au monde avec ses 35 millions d’habitants ? Ne me remerciez pas, je suis comme ça, c’est cadeau 😉

Crédit de la photo principale :Koishikawa-Kōrakuen Steps | Steps in Koishikawa-Kōrakuen gar… | Flickr de Benh LIEU SONG sous licence Creative Commons BY-SA 2.0 sur flickr

Comme les influences culinaires de Tokyo sont énormes, j’avoue qu’en rédigeant cet article je me posais la question de savoir si il y a une réelle identité culinaire à Tokyo et dans le Kantō. Toutefois, en faisant mes recherches, j’ai pu voir que c’était bien le cas. A l’aide de quelques plats, rentrons dans le vif du sujet sans plus tarder.

Ok mais qu’est ce qu’on mange ?

Monjayaki :

Galette de legumes japonaise monjayaki

Crédit photo : monjayaki | with seafood. | [cipher] | Flickr de [cipher] sous licence Creative Commons BY-SA 2.0 sur flickr

Tout d’abord, pour le premier arrêt de ce voyage à destination de Tokyo, nous allons nous intéresser au monjayaki. Il est constitué d’une base de différents légumes. A cette base on ajoute une pâte assez liquide, qui fait penser à la pâte à crêpes. De plus on garni également de fruits de mer, ou de viande. On cuit le tout en forme de galettes. Cela vous rappelle quelque chose ? Et bien oui, le monjayaki est le « cousin » de l’okonomiyaki (dont vous retrouverez ma recette ici si vous l’avez pas encore vu). L’un et l’autre se ressemblent beaucoup. L’un est originaire du Kansai, l’okonomiyaki, l’autre du Kanto, le monjayaki. Par ailleurs, même si ils sont très proches, la pâte du monjayaki étant plus liquide, sa texture se rapproche un peu plus de l’omelette que l’okonomiyaki.

Fukagawa Meshi :

Palourdes et poireaux cuits dans la soupe miso

Crédit photo : 深川飯 Fukagawa Meshi | nekotank | Flickr de nekotank sous licence Creative Commons BY-ND 2.0 sur flickr

Il est difficile d’imaginer que le quartier de Fukagawa à Tokyo , était un village de pêcheurs. En effet, durant la période Edo (1603 – 1868) ce quartier de Tokyo densement peuplé aujourd’hui, avait une allure bien différente. De plus, ses eaux regorgeaient de poissons et on y trouvait également l’ingrédient principal de ce plat, de nombreuses palourdes. Le Fukagawa Meshi se compose de poireaux et de palourdes cuites dans la soupe miso. A ce propos, si vous cherchez une recette de soupe miso, vous pouvez aller jeter un oeil à ma recette de soupe miso version repas.

Edomae sushi :

sushi facon edomae

Crédit photo : Edomae Sushi from Sen-Ryo | JC Awe | Flickr de JC Awe sous licence Creative Commons BY 2.0 sur flickr

On dit que les sushis que nous connaissons aujourd’hui sont l’oeuvre du chef Hanaya Yohei au XIXème siècle à Tokyo. Il a sublimé le poisson sur les boulettes de riz. En effet, il a utilisé du poisson mariné ou poché, ce qui était novateur pour l’époque. Jusqu’alors, les sushis était des boulettes de riz pressées, avec une tranche de poisson cru non travaillée. Il a d’abord vendu ses produits en déambulant dans les rues. Puis il a réussi à ouvrir une échoppe, ou il travaillait ses sushis à la vue des clients. Ainsi, le côté visuel de son art a conquis les tokyoïtes, ce qui a rendu les sushis populaires.

Comme à l’époque, il n’y avait ni électricité, ni glace, le poisson provenait de la baie d’Edo, soit l’actuelle baie de Tokyo. En effet, à cette époque les eaux des environs de Tokyo étaient bien plus poissonneuses qu’aujourd’hui. En outre, le trajet entre le lieu de pêche et la ville proche garantissait la fraicheur du produit.

Vous connaissiez déjà les monjayaki et le fukagawa meshi ? Vous en avez gouté ? N’hésitez pas à partager votre expérience culinaire en commentaires.

J’espère que ce voyage à destination de Tokyo vous a plu. Sachez que si vous avez aimé cet article, vous pouvez sans soucis le partager sur vos réseaux sociaux ! De mon côté ça me fait plaisir, et pour vous, c’est totalement gratuit !

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Matane !

Benoît

Sources :

https://www.japan-experience.com/fr/preparer-voyage/savoir/gastronomie-japonaise/specialites-culinaires-tokyo-kanto


https://www.sushinews.fr/1868/4-specialites-culinaires-du-kanto-a-decouvrir-lors-dun-sejour-au-japon/


https://www.nippon.com/fr/views/b01706/

5 comments on “Destination Tokyo, la région du Kanto et ses spécialitésAdd yours →

  1. Mmmh, ça a l’air délicieux tout ça ! Je n’ai jamais été au Japon, mais j’adorerais un jour. Je suis sûr que ça doit être bien différent des restos japonais de chez nous.

    1. Salut, pour l’instant je ne peux pas comparer vu que je n’y suis pas encore allé (mais j’en meurs d’envie)…du coup pour patienter j’apprends le japonais et je cuisine japonais !

  2. Merci pour ce voyage culinaire qui donne envie d aller les déguster sur place 😉

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