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Salut les pandami(e)s, cette semaine on s’attaque à une recette de cuisine japonaise estivale, les hiyashi somen. Pour rappel, les somen sont des nouilles japonaises, fines, plutôt consommées froides en été. En effet, dès la fin de la cuisson, qui ne doit pas être prolongée au delà de 2 minutes, on rince les somen à l’eau froide. Cela stoppe net la cuisson, qui continue d’ordinaire parce que les nouilles sont chaudes.
En ce qui concerne les somen, elle sont à base de farine de blé. De plus, elles sont plus fines que les autres nouilles japonaises comme les udon et les soba. Par ailleurs, il existe au Japon une activité à la fois ludique et gastronomique, les nagashi somen. J’en avais parlé dans cet article.
Les ingrédients pour 2 pandas (bons mangeurs) :
Pour la sauce :
- 6 cuillères à soupe de sauce soja.
- 1 poignée de copeaux de katsuoboshi (copeaux de poissons séchés).
- 6 cuillères à soupe de mirin. (réduction d’alcool sake).
- 15 cl eau.
Pour l’accompagnement :
- 200 gr de somen.
- 1 grosse tomate.
- 3 tranches jambon ou de tranches de filets de poulet.
- Un demi concombre.
- 1 cébette, aussi appelée oignon nouveau.
- Une demie feuille d’algue nori. (feuille d’algue séchée)
- 3 à 4 cm de gingembre frais.
Les étapes pour faire un hiyashi somen :
- Préparer la sauce en mettant tous les ingrédients de celle ci dans une casserole. Porter à ébullition, arrêter le feu, puis filtrer à l’aide d’un chinois. Ensuite, laisser refroidir la sauce à température ambiante. Une fois que celle ci a déjà bien refroidi, mettre la sauce au frigo.
- Laver le demi concombre, la tomate, la cébette. Ensuite éplucher le concombre, puis le couper en bâtonnets. Enlever le cœur dur de la tomate à l’aide d’un couteau. Puis découper la tomate en rondelles, puis couper chaque rondelle en deux. Emincer le vert de la cébette le plus finement possible.
- Découper le jambon (ou les tranches de filets poulets) en lanières.
- Couper la demie feuille de nori en lanières de 4 à 5 cm de long.
- Eplucher le gingembre à l’aide d’une petite cuillère. Cela sera bien plus simple qu’au couteau ou à l’économe. Croyez moi ! Râper le gingembre.
- Cuire les somen dans un grand volume d’eau bouillante pendant 2 minutes. Prévoyez un timer, il ne faut surtout pas dépasser les 2 minutes. Une fois les somen cuites, rincer à l’eau froide pour les faire revenir à température ambiante.
Pour déguster les hiyashi somen, deux écoles :
- Soit vous trempez vos somen et les ingrédients d’accompagnement (tomate, concombre, jambon etc…) progressivement dans la sauce à laquelle vous avez ajouté le gingembre et la cébette. Bien entendu, chaque personne doit avoir un petit récipient type ramequin avec de la sauce à disposition.
- Soit vous mettez tous les ingrédients dans un bol repas japonais. Puis vous pouvez verser un peu de sauce dessus, mélanger, et consommer comme tel.
Normalement il va vous rester de la sauce, mais en faire moins c’est un peu du gâchis. Donc vous pouvez sans soucis garder le surplus de sauce au frigo, avec du film plastique ou dans une bouteille. On peut remplacer les somen par des soba également. En revanche j’ai pas testé pour les udon, mais ça doit être sympa aussi.
Vous connaissiez déjà les somen ? Vous aimez ? Lors de votre prochain voyage au Japon, vous allez tester ? Dites moi ça en commentaires !
Pour info, j’ai fait aussi cette recette avec des somen.
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Matane !
Benoît
Superbe ! Je découvre votre site, moi qui suis un amoureux de la cuisine japonaise au restaurant… je pense me remonter les manches désormais et m’y essayer ! (les photos sont très belles au passage)
Salut Nicolas,
J’avoue avoir comme but le fait de « désacraliser » la cuisine japonaise, qui, dans nos têtes d’occidentaux est une cuisine pleine de mystères et envers laquelle on a beaucoup d’attente.
Oui, y a de la cuisine simple et familiale aussi au Japon.
Je pense que si on questionne les japonais sur les plats français qu’ils connaissent, on va avoir des trucs soit d’exception, soit très bizarres, comme les escargots.
Alors qu’un français moyen au quotidien va manger des plats simples…comme des pâtes, du riz, des légumes, le tout préparer simplement et de diverses manières.
On n’est pas obligés de tout le temps « faire de la cuisine », on peut aussi « faire de la bonne bouffe », ça peut être bon et moins chronophage, et c’est ok aussi !
En cuisine maintenant, merci pour cette recette qui donne vraiment envie.
Salut Lidie,
Heureux de t’avoir donner envie de passer de la lecture à l’action 😉
Testé ce soir ! C’était très bon ! merci !