le besoin de reconnaissance peut rendre fier de soi

Ma meilleure astuce pour satisfaire mon besoin de reconnaissance, cuisiner japonais !

Voici un article qui sort de l’ordinaire. Quelques touches de développement personnel en liant avec la cuisine au sens large.

Bonjour à toutes et tous, cette semaine, pas de recette, mais un peu de développement personnel. Cet article participe au carnaval d’articles du blog de Nicolas : développer sa confiance, sur le thème du besoin de reconnaissance.

Du coup, prenez un thé, un café, un verre d’eau, asseyez vous, je vais vous expliquer un peu mon parcours.

Je suis un “pur produit” du début des années 80, et de son éducation. Ça parlera à certains, mais l’enfant que j’étais a grandi dans un monde ou :

  • Il ne faut pas essayer d’atteindre la perfection, sinon on est moqué.
  • Il ne faut pas être “nul”, sinon on est moqué.

Du coup, on se contente d’être moyen. On n’exploite pas son potentiel, et surtout, on ne se connait pas vraiment. On reste dans ces méandres mous pour être dans la norme et faire plaisir à tout le monde et personne en même temps.

Vous voyez le schéma ?

Bref, c’était tout à fait moi ! Du moins jusqu’à mes 20 ans environs. Après j’ai pris des claques qui m’ont fait me rendre compte qu’il fallait voir le verre à moitié plein et pas à moitié vide.

Besoin de reconnaissance en voyant le verre a moitie plein

Ok, mais quel rapport entre la cuisine et le besoin de reconnaissance ?

J’y viens. La patience est la mère de toutes les vertus.

Pour en revenir à la cuisine : c’est une passion qui me suit depuis que j’ai 8 ans. J’ai “rencontré” la cuisine avec ma grand-mère, dans sa propre cuisine. J’ai fait mon premier gâteau au yaourt sous sa surveillance à l’âge 8 ou 9 ans. Ensuite je l’ai décliné en pleins de variantes :

  • Marbré
  • Au citron
  • Avec des morceaux de pommes, de poires
  • Au chocolat, coupé en deux horizontalement, fourré à la confiture de fruits rouges avec un glaçage au chocolat

Et du coup, à force, je me suis rendu compte que j’étais “bon” dans quelque chose. Ça a été un choc, j’avoue. Moi qui me pensais être entre le nul et le moyen. Est-ce qu’on peut dire que j’avais trouvé mon rôle dans la vie ?

Par la suite, j’ai exploré d’autres types de gâteaux. Puis du salé. La pizza ? Oh que oui j’en ai fait ! Quand je dis pizza j’entends la pâte hein ! Rien de sorcier là-dedans. Et aussi il faut dire ce qui est : c’est tellement meilleur et tellement plus économique !

À chaque fois, ma famille me disait que c’était super bon, et parfois elle me lançait des défis.

En fin d’adolescence, je me suis intéressé à la cuisine asiatique au sens large. J’ai fait des plats thaïs, chinois, laotiens. Puis un jour, il y a presque 20 ans, j’ai fait mes premiers sushis.

En toute franchise, ils étaient “ok”, mais visuellement, c’était un carnage. Au point de me faire rire moi-même et mes amis proches qui étaient là ce jour-là. Selon vous, qu’est-ce que j’ai fait suite à ça ? :

  1. J’ai arrêté de cuisiner à jamais parce que mon égo était blessé.
  2. J’ai réessayé encore et encore en modifiant ce qui n’allait pas.
  3. La réponse universelle : 42.

Bien entendu, réponse b !

Comme quoi, il est primordial de relativiser quand ça ne va pas comme on veut !

La morale de mon histoire ?

la morale de mon histoire pour comprendre le besoin de reconnaissance

J’ai tellement réessayé, en modifiant ce qui ne me convenait pas à chaque fois, que je suis devenu une référence en matière de sushis parmi mon groupe de potes et leurs autres potes. On peut dire que niveau reconnaissance, on est pas mal non ?

Pour vous dire, on m’a même demandé de faire des sushis pour 20 personnes. C’était tout juste deux ans après mes tout premiers sushis.

Aujourd’hui, je tiens mon blog sur ma passion de la cuisine japonaise depuis 1 an déjà. Vous trouverez mes articles en cliquant ici. Je suis content de ce que je fais et comment je le fais. Mais,jJe sais qu’il y aura toujours meilleur que moi, et je le vis très bien.

Je pars du principe qu’on est tous bons dans quelque chose. À nous de trouver dans quoi. Mais pour ça il est impératif de casser nos croyances limitantes, et de ne pas avoir peur de tester, de se tromper et de réajuster.

Un proverbe japonais dit : Tomber 7 fois, se relever 8 fois

Pour terminer, quelques recettes simples pour satisfaire votre besoin de reconnaissance en cuisinant japonais :

Panna cotta matcha framboises

Yakisoba : Nouilles soba sautées au poulet

Cake matcha et framboises

Si vous avez aimé cet article, vous pouvez le partager sur vos réseaux sociaux ! Ça ne vous coûtera rien et moi ça m’aide grandement !

Vous pouvez me retrouver sur : Facebook, Instagram et Twitter

Pour ne rater aucune publication, recevoir mon guide gratuit et être informés de chaque nouvel article, abonnez-vous à ma newsletter via le formulaire ci-dessous.

Matane,

Benoît

8 comments on “Ma meilleure astuce pour satisfaire mon besoin de reconnaissance, cuisiner japonais !Add yours →

  1. Ah Benoît, j’adore te lire décidément! je trouve ta plume légère et claire, et drôle. Merci pour ce bon moment de lecture qui nous rappelle des choses très simples… et assez clés.

    Et oui, la reconnaissance sincère afflue, petit à petit, vers les personnes qui savent s’accorcher, recommencer, développer leur talent sur la durée. La pugnacité. C’est vrai que c’est très japonais comme mentalité!

    On est bien loin de l’egotrip, et c’est très cool que tu nous rappelles que la reconnaissance vient quand ce n’est pas elle exclusivement qui nous motives. C’est la grâce de celles et ceux qui savent honorer leurs talents avec humilité et sincérité! Arigatou gozaimasu.

    1. Salut Virginie,

      Merci beaucoup ! J’essai d’être authentique dans mes articles, c’est pas facile avec toutes les voix dans ma tête…crois moi…

      Je suis tout à fait d’accord sur l’egotrip ! Je pense qu’il faut faire les choses pour soi-même, avant de les faire pour les autres.

      a+

      Benoit

  2. Merci pour cet article Benoît ! On y ressent bien votre chemin de vie et que finalement vous étiez destiné à suivre cette voie. J’adore l’idée ! 🙂

    1. Bonjour Nicolas,

      Oui en effet, c’est drôle parce que de ma fin d’adolescence à l’année dernière la cuisine au sens large était restée à l’état de hobbie.

      J’ai pas voulu m’orienter là dedans au niveau professionnel, et paf, 20 ans plus tard…la cuisine revient sur le devant de la scène.

  3. Bonjour, je trouve ton parcours étonnant et super à la fois. Cultiver ses points forts n’est pas toujours évident, car on ne voit pas ce qui est naturel pour soi-même.
    Merci pour ce partage inspirant !

    1. Bonjour André,

      Je suis pleinement d’accord avec toi. On a tellement été éduqué avec des injonctions négatives depuis l’enfance « Ne fais pas ci… » « Ne fais pas ça… » « Ne sois pas comme ça… » que du coup, très souvent, on se concentre sur le négatif, et on est plus du tout objectif sur soi-même. Voir même on dénigre nos points forts…j’ai des exemples à la pelle dans mon entourage.

  4. C’est fou comme je me reconnais dans ce texte!

    J’ai commencer a cuisiner des trucs fous pour etre fier de mon travail et de récolter éventuellement de la reconnaissance. Tu cites les pizza, c’est un des trucs ou je suis parti (peut etre trop loin?): je fais ma propre pate (48h de travail), ma propre sauce totame et ma propre mozza!

    1. Salut Patrick,

      J’ai adoré faire des pizzas quand j’étais ado, j’en fais encore aujourd’hui. Je fais la pâte selon la recette d’un pote qui vient de commencer son activité de foodtruck pizza. La sauce je prend du coulis de tomates de la marque mutti, et je laisse infuser dedans pendant 24h : 2 gousses d’ails râpées, et 6 ou 7 feuilles de basilic frais ciselé. ça donne un gout incomprarable.

      a+

      Benoit

Laisser un commentaire