Bonjour à toutes et à tous, je viens de réaliser que depuis le début de ce blog, j’ai beaucoup parlé de nourriture, mais pas de boissons, donc on va parler de l’alcool au Japon. Je me suis dit que, tant qu’à faire, on allait commencer par l’alcool. Ne mentez pas, je sais que c’est un sujet qui vous intéresse ! Je lis en vous comme dans un livre ouvert !
Crédit photo de l’image de couverture de l’article : Bouteille resto Roppongi | alexandre | Flickr de alexandre sous licence Creative Commons BY-NC-ND 2.0 sur flickr
Le « saké«
Le « saké » a fait son apparition au Japon autour du 3ème siècle. A cette époque, le riz était mâché par les prêtresses, puis elles le laissaient fermenter. Elles seules avaient le droit de fabriquer le « saké« . Au 12ème siècle, grâce à l’utilisation des cuves, dans lesquelles le riz et l’eau sont mélangés, la production se modernise.
Il existe environs 10000 « saké » sur l’archipel. Il contient entre 14 et 17% d’alcool, et est fait à partir d’eau de source, de riz, et d’enzymes. On peut notamment en boire dans les « izakaya« , ces petits bars, et plus ou moins restaurants, dont je vous ai un peu parlé dans cet article : [Culture] Présentation : « Midnight Diner : Tōkyō stories » série Netflix – Jappanda. C’est un sujet qui mériterait un article à part !
A l’heure actuelle, il existe une brasserie de « saké » en France. « Les larmes du levant » est implantée dans la Loire, sur la commune de Pélussin. Malheureusement elle ne vend plus en direct sur son site web, mais si vous faites une recherche google, vous la trouvez facilement.
L’ « Umeshu«
Tokyo. Umeshu @ Sky Bar, Mandarin Oriental Nihonbashi | Flickr de SoniaT 360. sous licence Creative Commons BY 2.0 sur flickr
Il signifie littéralement : Alcool de prunes. Il est créé à partir de macération de prunes, de sucre et d’un un alcool neutre. C’est au mois de juin qu’il est préparé. On laisse les prunes macérer au moins 6 mois. Si on souhaite le conserver sur la durée, on retire les prunes, qui peuvent sans problème servir en cuisine.
Il est très apprécié au Japon pour son côté sucré et fruité. Il fait généralement, de 8 à 15°, mais on en trouve parfois chez certains spécialistes allant jusqu’à 30°. On peut le consommer principalement de 3 manières :
- Dilué avec de l’eau chaude. « Oyu wari » en japonais. « Oyu« , eau chaude, « wari » du verbe « waru« , couper.
- Dilué dans de l’eau gazeuse. « Soda wari » –> « Soda » vient de l’anglais et fait référence au côté gazeux.
- Avec des glaçons. « Rokku » de l’anglais « Rocks » ou bien « On the rocks« , sur des glaçons.
Le whisky, l’outsider de l’alcool au Japon
Japanese Whisky Set Hibiki | Richard Brunton | Flickr de Richard Brunton sous licence Creative Commons BY-NC-ND 2.0 sur flickr
Arrivé récemment dans l’archipel, suite à la fin du « Sakoku« , la période durant laquelle le Japon a fermé ses frontières, la première production nippone démarre en 1870. Pour ce qui est de la commercialisation, celle ci ne commencera qu’en 1923. Au début la production japonaise tendait au maximum à copier les whisky écossais. Désormais les techniques japonaises, font que l’élève talonne le maître. En effet, de 2010 à 2014, la distillerie « Suntory » a été nommé 4 fois « Distillateur de l’année ». « Suntory » n’est autre que la plus ancienne distillerie du Japon., puisqu’elle a été fondée en 1899. Elle distribue et produit des boissons alcoolisés, au Japon et dans le monde. Le whisky japonais est désormais reconnu à l’internationale.
Et la bière en matière d’alcool au Japon ?
Beer and edamame | Jeremy Keith | Flickr de Jeremy Keith sous licence Creative Commons BY 2.0 sur flickr
Tout comme le whisky, sa production sur le sol japonais est récente. Même si les japonais font déjà de la bière depuis l’époque Edo (autour de 1600), elle est produite de manière industrielle à la fin du 19ème siècle. Aujourd’hui, on trouve approximativement 85 types de bières différentes dans l’archipel. De plus, les japonais ont utilisés pour base des bières allemandes et américaines, en ajoutant des ingrédients locaux. Au registre de ces ingrédients on remarquera : du soja, de la patate douce, ou encore, du riz. La bière a connu deux grands essors au Japon. Le premier à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et le deuxième avec l’arrivée des distributeurs automatiques à la fin des années 60.
Vous cherchez des recettes pour accompagner un apéro avec de l’alcool japonais ? Jetez un oeil à ces recettes :
- Yakitori, brochettes de poulet japonaises avec 5 ingrédients
- Tsukemono, recette express et originale de légumes marinés
- Gyoza au porc, recette de raviolis japonais à la portée tous
- Kinpira de carottes : une entrée simple et rapide
- korokke, croquettes croustillantes de pommes de terres japonaises
Et pour aller un peu plus loin, deux vidéos : Le point de vue de Tev aka « Ici Japon » et de « Tokyo no Jo« .
Vous connaissiez déjà l' »umeshu » et le « saké » ? Si vous êtes connaisseurs/connaisseuses dans ces alcools, votre avis m’intéresse en commentaires.
Matane !
Benoit
[…] les pandami(e)s, dans la suite logique de mon article sur l’alcool au Japon, aujourd’hui on va aborder les boissons non alcoolisées. Alors, dans mon infini bonté, je […]