Izakaya | 蒲田(Kamata), 大田区(Ota-ku), Tokyo. (visit nicolaingia… | Flickr de Nicola sous licence Creative Commons BY-NC-ND 2.0 sur flickr
Bonjour à toutes et tous, je vous ai déjà un peu parlé des « Izakaya » via cet article, aujourd’hui on va développer un peu plus. Ils sont les équivalents des pubs anglais, et des bistrots/bar à vins français. L' »Izakaya » est une véritable institution au Japon. Il peut s’agir d’un lieu tampon entre le retour du bureau vers le foyer familial, mais pas seulement. Il permet de boire un verre, de se vider l’esprit, et de laisser ses problèmes avant de rentrer chez soi.
On y déguste du saké et une cuisine aux saveurs à la fois simples et efficaces. On retrouve généralement tous les ingrédients phares comme :
- Du riz japonais
- Du miso (notamment pour la soupe)
- Du tofu
- Du sésame
- Du gingembre
- De l’ail
- Des nouilles de toutes sortes (soba, udon, somen, ramen)
- De la viande : boeuf, porc, poulet
De l’alcool, mais pas que
Small part of the sake menu | tokyofoodcast | Flickr de tokyofoodcast sous licence Creative Commons BY-NC 2.0 sur flickr
Même si les « Izakaya » sont connus pour leurs alcools, ils proposent également de quoi se restaurer de manière solide. La taille de la carte peut varier d’un « Izakaya » à l’autre, suivant si il mise sur la nourriture ou pas du tout. Les cartes peuvent être simples et ne comporter que quelques plats, ou bien être plus sophistiquées, allant jusqu’à une variété et une qualité dignes d’un restaurant. Je ne suis pas encore allé au Japon, je ne désespère pas d’y aller un jour. Cependant, je sais que les « Izakaya » que j’ai pu faire en France tiennent plus du restaurant japonais. En effet, la taille des cartes était importante, il n’y avait pas vraiment de comptoir, mais beaucoup de tables. Cela se conçoit aisément, car d’une part, le concept de l' »Izakaya » pour beaucoup d’occidentaux est vague, voir inexistant. D’autre part, le restaurateur répond à un besoin de ses clients, qui veulent manger assis, à des tables.
Les plats phares des « Izakaya«
Delicious Izakaya food | Read more about this day and my lif… | Flickr de Ari Helminen sous licence Creative Commons BY 2.0 sur flickr
Tout d’abord, il faut savoir que dans de très nombreux « Izakaya » au Japon, on vous sert une entrée que vous n’avez pas commandé. Elle correspond en réalité à des frais d’environs 500 yens (3.5 à 4€ environs) qui sont courant au Japon. Il s’agit souvent de haricots « edamame » ou de légumes « tsukemono » (marinés). En ce qui concerne les plats, vous trouverez régulièrement :
- Du karaagé, morceaux de poulets panés et frits
- Des gyoza, raviolis japonais grillés à la poêle puis cuits à l’étouffée.
- Des korokke, des croquettes de pommes de terres.
- Des « sashimi« , tranches de poissons crus.
- Des yakitori, brochettes de poulets grillés.
- Des yakisoba nouilles de sarrasin sautées avec des légumes et une viande, souvent du poulet.
- Des okonomiyaki, à mi chemin entre le pancake et la crêpe, à base de chou, divers légumes auquel on peut ajouter un produit carné.
- Des takoyaki, boulettes de pâtes à base de tentacules de poulpe.
- De la salade de chou japonaise, pour un peu de fraicheur.
- Des nouilles udon avec différentes saveurs.
Le « Nomikai » : qu’est ce que c’est ?
Nomikai in Kyoto | Taken in Japan on my iPhone and uploaded … | Flickr de ORAZ Studio sous licence Creative Commons BY–NC 2.0 sur flickr
Un peu d’étymologie pour commencer : « Nomi » vient du verbe « Nomu« , boire, et « Kai » réunion. L’addition des deux, donne « Réunion pour boire ». En effet, dans certaines entreprises japonaises, il n’est pas rare d’aller dans un « Izakaya » entre collègues après le travail. Les japonais étant d’un naturel très réservé, lors des « Nomikai« , sous l’effet de l’alcool, les langues se délient. Une connaissance française, qui a travaillé au Japon, sur un poste de manager, m’a dit qu’il adorait les « Nomikai« . Ma première réaction a été de lui dire : « mais tu bois quasiment pas d’alcool ». Il m’a répondu « Oui, mais dans ces moments là, j’apprenais énormément de choses sur mon équipe et sur ce qu’ils pensaient vraiment…et le lendemain, je me souvenais de tout! Donc je pouvais mieux m’adapter ! ». Une dernière chose : quand vous trinquez au Japon, ne dites jamais « tchin tchin », ce mot peut être associé à l’équivalent de « zizi » en français, même si il a d’autres significations, je vous laisse lire cet article qui résume très bien.
Vous avez déjà testé un « Izakaya » ? En France ? Au Japon ? Dites moi tout !
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Matane !
Benoit
Des isakayas en France !? Trop bien ! Mais ça doit être une ambiance très différente. J’ai été au Japon mais je n’ai même pas osé y entrer ! Ça donne envie ton article !
Tout ceux que j’ai fait (en France uniquement…vu que j’ai pas encore voyagé au Japon), se rapprochait plus de l’adaptation « resto »…qui est quand même très sympa. Je suis sûr qu’y doit y en avoir à Marseille.
[…] Salut les pandami(e)s, aujourd’hui c’est le jour de la recette. Je viens de réaliser que je fait régulièrement des “Gyoza“, mais je n’en ai pas encore parlé ici. En matière de cuisine japonaise, c’est un des plats qui s’est le mieux exporté en occident, en dehors des sushis. De plus c’est un plat qu’on retrouve dans quasiment tous les “Izakaya“. A ce propos, j’ai fait un article sur les “Izakaya” que vous trouverez ici. […]
[…] En revanche, si vous cherchez un Izakaya, ces petits restaurants japonais, dont je parlais dans cet article, nous sommes plutôt bien lotis en France, du moins dans les grandes […]
[…] pas ce plat partout dans la région de Chubu, mais il est possible d’en manger dans quelques izakaya qui préservent la tradition. De plus, on entend parfois certaines personnes dires que le Japon est […]